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Besançon : Rien de nouveau sous la lune
Se contentant d'ordinaire de les porter dans les boîtes aux lettres, un livreur de journaux a hier figuré bien malgré lui à la Une des dernières nouvelles bisontines de la rubrique faits divers. Il faut dire aussi que les échauffourées nocturnes n'ont jamais autant été d'actualité que ces derniers temps, dans le centre-ville de la capitale comtoise…
4h50 ce jeudi, c'est au cours de sa traditionnelle tournée pré-matinale qu'un messager de l'Est Républicain a en effet été interrompu dans son élan. Le temps pour lui de descendre de son véhicule pour déposer hâtivement quelques journaux dans l'avenue Denfert-Rochereau, et un indésirable s'était déjà glissé derrière le volant.
Qui va à la chasse perd sa place ? C'est bien ce qu'on dit. Mais néanmoins pas d'humeur à attendre que ce zèbre-là comprenne de lui-même qu'il n'avait aucune chance de démarrer le véhicule sans carte magnétique, c'est sans détour que le livreur lui intimait l'ordre de re-céder le trône tant convoité. Ce à quoi le roi des cons avait alors répliqué en dégainant une arme… que le chargé de distribution aura jugée factice.
Empoignant donc sans autre choix l'énergumène mal embouché par le colbac pour l'extirper de la voiture, le porteur parvenait ainsi à récupérer son bien. Moins pour continuer directement son circuit que pour offrir l'exclusivité de cette fraîche nouvelle au commissariat.
Témoignant en outre d'une détonation tardive entendue après son départ, il permettait aux policiers de rapidement interpeller l'individu, un jeune homme d'une vingtaine d'années, équipé d'un pistolet à grenaille et plus dangereusement chargé en alcool, à hauteur de 1,60 g par litre de sang.
C.R
4h50 ce jeudi, c'est au cours de sa traditionnelle tournée pré-matinale qu'un messager de l'Est Républicain a en effet été interrompu dans son élan. Le temps pour lui de descendre de son véhicule pour déposer hâtivement quelques journaux dans l'avenue Denfert-Rochereau, et un indésirable s'était déjà glissé derrière le volant.
Qui va à la chasse perd sa place ? C'est bien ce qu'on dit. Mais néanmoins pas d'humeur à attendre que ce zèbre-là comprenne de lui-même qu'il n'avait aucune chance de démarrer le véhicule sans carte magnétique, c'est sans détour que le livreur lui intimait l'ordre de re-céder le trône tant convoité. Ce à quoi le roi des cons avait alors répliqué en dégainant une arme… que le chargé de distribution aura jugée factice.
Empoignant donc sans autre choix l'énergumène mal embouché par le colbac pour l'extirper de la voiture, le porteur parvenait ainsi à récupérer son bien. Moins pour continuer directement son circuit que pour offrir l'exclusivité de cette fraîche nouvelle au commissariat.
Témoignant en outre d'une détonation tardive entendue après son départ, il permettait aux policiers de rapidement interpeller l'individu, un jeune homme d'une vingtaine d'années, équipé d'un pistolet à grenaille et plus dangereusement chargé en alcool, à hauteur de 1,60 g par litre de sang.
C.R
Publié le vendredi 11 octobre 2013 à 10h46