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Tarcenay (25) : Amitié mise à mal (MàJ)

Que ce soit par vengeance comme lui l'affirme ou par jalousie comme le soutient sa victime, il est en tous les cas évident que ce jeune homme de 26 ans n'avait pas pris de pincettes pour exprimer ses griefs à son (petit ?) ami homosexuel, en cette nuit de juillet 2012.

Préférant en effet couteau et hachoir (entre autres tessons de bouteilles, briquet et cigarettes incandescentes), il lui avait fait passer un bien mauvais quart d'heure (de plus de 3 heures) après l'avoir invité sous un faux prétexte à son domicile de Tarcenay, au Sud-Est de Besançon.

Tour à tour déshabillé, tabassé, brûlé, entaillé, poignardé à l'abdomen et même menacé au moyen d'une tronçonneuse par son agresseur en état d'ébriété, le bouc émissaire de 24 ans avait finalement dû une fière chandelle à sa sœur, qui par un coup de téléphone avait été informée de la situation par le tortionnaire lui-même, avant de prévenir à temps les gendarmes.

Interpellé sans heurt devant chez lui pendant que sa victime se vidait de son sang à l'intérieur, c'est au cours de son audition que l'individu avait alors expliqué les raisons de ce guet-apens : faire payer à son "ami" la relation sexuelle que tous deux auraient eue un soir, entre deux vins. Une aventure « blessante et humiliante » pour cet hétéro auto-proclamé… dont la victime dit au contraire qu'il s'est montré violent après l'avoir soupçonnée d'avoir d'autres amants que lui.

Soit deux versions bien différentes au travers desquelles les juges devront désormais chercher des réponses, suite à l'ouverte ce lundi (et pour trois jours) du procès de l'accusé, déjà condamné à une douzaine de reprises par le passé, et poursuivi dans le cas présent pour une « tentative de meurtre précédée d'actes de torture ou de barbarie » survenue 6 mois à peine après sa dernière sortie de prison.

Mise à jour 3/07 : A son encontre, une peine de 20 années de réclusion criminelle assortie de 7 ans de suivi socio-judiciaire a été prononcée mercredi par le tribunal correctionnel de Besançon.

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Publié le lundi 30 juin 2014 à 14h43

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